Jeudi dernier, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) publiait son 4e rapport, le Global Environment Outlook: l’environnement pour le développement (GEO-4).  

 On y trouve notamment les commentaires suivants:

  • GEO-4 avertit aussi que nous vivons bien au dessus de nos moyens. La population humaine est désormais si importante que « la quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles… l’empreinte de l’humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne… « 
  • Le monde a radicalement changé depuis 1987, au niveau social, économique et politique. La population a augmenté de 3 %, le commerce est pratiquement multiplié par 3 et le revenu moyen par habitant a augmenté d’environ 0%. La consommation augmente plus vite que la population, mais de façon inégale : le revenu annuel total de presque 1 milliard de personnes dans les pays les plus riches est presque 15 fois celui des 2,3 milliards de personnes dans les pays les plus pauvres. Il y a moins de ressources à partager : la quantité de terre par habitant est environ un quart de ce qu’elle était il y a un siècle, et devrait baisser à environ un cinquième du niveau de 1900 d’ici 2050. 
  • Selon GEO-4, le futur sera largement déterminé par les décisions que les individus et la société prennent actuellement : « Notre futur commun dépend de nos actions aujourd’hui, pas demain ou à un moment du futur. » Pour certains des problèmes persistants, les dégâts peuvent déjà être irréversibles. GEO-4 avertit que s’attaquer aux causes sous-jacentes des pressions environnementales affecte souvent les intérêts de groupes puissants capables d’influencer les décisions politiques. La seule façon de traiter ces problèmes plus difficiles exige de déplacer l’environnement depuis la périphérie vers le centre du processus de prise de décision : l’environnement pour le développement, et non un développement obtenu au détriment de l’environnement.
  • GEO-4 reconnaît que la technologie peut contribuer à réduire la vulnérabilité des gens aux problèmes environnementaux, mais ajoute qu’il est parfois nécessaire de « corriger le paradigme de développement centré sur la technologie ».

 Pour plus de détails voir:

Rapport complet

Résumé du rapport GEO4

Voir la vidéo